Dimanche 28 Mars
Jésus est acclamé par la foule comme un sauveur. Nous avons tous besoin de nous raccrocher à quelqu’un, quelque chose.
Que représente pour moi le rameau ? une protection, un porte-bonheur, un moyen et signe de partage avec les autres ? Est- ce que je vais le mettre dans ma maison, au cimetière ? et pourquoi ?
Avec la branche de buis à la main, je me demande « Qui es-tu Jésus pour moi ? un ami, un frère, un sauveur… ? »
Lundi Saint (29 Mars)
Lorsque j'ai un geste fraternel envers une personne, est-ce qu'il m'arrive de réaliser que c'est Jésus qui est là en face de moi ? Il a dit « ce que vous avez fait à l'un de ces petits, c'est à moi que vous l'avez fait »
Marie parfume les pieds de Jésus par amour. Nous arrive-t-il de réaliser que c'est par amour de Jésus que nous faisons telle ou telle bonne chose ?
Parfois nous jugeons peut-être les autres. Exemple « Ah, il brûle un cierge, c'est pour se faire voir et se faire prendre pour quelqu'un de pieux. Il aurait mieux fait de donner son argent à un pauvre. » Et si c'était à nous qu'il était demandé de donner à un pauvre ?
A notre frère, aujourd'hui, Dieu lui demandait de faire un acte gratuit d'amour en offrant la prière signifiée par ce cierge !
Mardi Saint (30 Mars)
Judas avait une double vie semble-t-il. Il se mentait à lui-même. C'est cela les ténèbres.
Osons parfois regarder si nous n'avons pas trahi un engagement. Alors, au lieu de nous enfermer dans le remord ou de faire comme si rien ne s'était passé, jetons-nous dans les bras de Jésus en lui demandant pardon.
Ne doutons pas de sa pitié : il n'arrête pas de donner sa vie pour nous délivrer du mal.
Mercredi Saint (31 Mars)
Jésus sait ce qu'il y a dans le cœur de l'homme, mais malgré cela il s'avance vers son supplice pour le sauver. Nous avons du mal à croire que ce soit possible. Cela s'appelle, de sa part, la miséricorde.
Adorons-le et confondons-nous en humilité et en regret. Soyons vrais et reconnaissons notre péché.
Rappelons-nous cette prière avant de communier « Seigneur, je ne suis pas digne de te recevoir : mais dis seulement une parole, et je serai guéri. »
Jésus s'émerveille toujours devant la foi de ceux qui s'adressent à lui.
Jeudi Saint (1 er Avril)
Souvent dans nos paroisses, il est possible de rester un moment devant le Saint Sacrement exposé après la célébration du dernier repas. Essayons d’en faire un temps de cœur à cœur avec Jésus.
Demandons-lui de venir mettre dans le nôtre quelque chose du vrai amour, celui qui pousse à donner sa vie pour les autres. Il n’y a que l’amour qui peut nous pousser à servir comme Jésus.
Nous pourrions essayer de nous remettre en mémoire les visages de frères ou de sœurs à qui nous avons rendu service. Demandons à Jésus de nous donner son regard sur eux spécialement et sur ceux qui souffrent.
Vendredi Saint (2 Avril)
Il n’y a que les chrétiens qui adorent un Dieu humilié comme Jésus.
Qu’est-ce que cela éveille en moi ? Qui donc est Dieu ? Comment est-ce possible que celui qui est le tout puissant accepte de vivre cela ?
Est-ce que cela ne m’aide pas à accepter certaines humiliations que d’autres me font subir en les offrant à Jésus en geste d’amitié ? en me mettant à côté de lui quand il tombe à terre, à l’image de Simon, qui a aidé Jésus à porter sa croix ?
Samedi Saint (3 Avril)
Devant Jésus mis au tombeau je peux penser à la détresse qui envahit ceux qui pleurent la mort de quelqu’un qu’ils aiment.
Peut-être que c’est mon cas et il se peut que je crie vers Dieu. Ce n’est pas mal si c’est pour être vrai avec lui et dire la souffrance qui est la mienne.
Rappelons-nous alors que pendant sa vie publique Jésus a été profondément ému devant cette souffrance : il a pleuré la mort de son ami Lazare.
Alors pourquoi aurait-il changé d’attitude aujourd’hui en me voyant ainsi éprouvé ?
En fait il a accepté de passer par la mort pour que je sois sûr que là aussi il est comme moi et avec moi. Alors je peux le laisser tout doucement me dire que ce n’est pas la fin de tout : avec lui je suis sûr que la vie sera la plus forte. Parfois aussi la mort a pu délivrer celui ou celle qui souffrait atrocement « Enfin il (elle) ne souffre plus » C’est alors un grand silence où on peut reprendre son souffle et penser à Jésus mis au tombeau mais pas pour y demeurer.
Avec lui une autre vie se prépare : rappelons-nous la petite graine enfouie dans la terre : elle va porter du fruit. C’est notre espérance. Demain nous allons le fêter.
Pâques (4 Avril)
Après avoir lu le dernier paragraphe du message du Pape (P72), avec mon téléphone j’appelle ou j’envoie un sms à mes proches pour partager un message d’espérance.
Joyeuse fête de Pâques
Alléluia ! Le Christ est vivant !