Recollection du 6 Décembre 2019

A l'arrivée, nous sommes étiquetés par 2 fées charmantes, et accueillis avec un bon café, du chocolat et des petits gâteaux ; c’est le grand moment de rencontrer les nouveaux venus et de papoter avec tous.

Direction la chapelle où Nadège nous présente le programme de la journée sur le thème «la ruche et les abeilles »

Nous chantons avec Yves aux commandes « Dans ma grande ruche » écrit pour l'occasion. Ensuite vient le sketch d'une parabole entre un apiculteur et Dieu, joué par Jean François et Hervé qui nous ont bien fait comprendre le parallèle des 2 personnages.

Il est temps de rejoindre nos salles respectives, où nous sommes par petits groupes de travail avec un animateur.

Nous nous présentons chacun à notre tour, et commençons à réfléchir sur cette parabole qui est très représentative de l’approfondissement de LAUDATE-SI (on retrouve cela dans le chant)

Chacun partage ce moment avec ses doutes, ses expériences et ses peines 

Comme les abeilles, on peut être aidant dans la ruche professionnelle en essayant de donner le meilleur avec la foi, dans la prière ;

On peut être partageur mais quelquefois maladroit. Butiner c'est prier, être modeste avec sollicitude (être vrai) car nous sommes appelés à favoriser la vie.

Nous faisons notre part comme le colibri.

Seuls, on ne peut rien faire, mais ensemble nous sommes le corps du Christ comme la reine de la ruche qui fait vivre sa ruche. Comme l'abeille, nous sommes complémentaires les uns des autres.

Nous confectionnons une fleur, chaque pétale est remplie de mots qui nous sont chers, et au cœur de cette fleur, le mot représentatif du groupe.

Pause déjeuner ; un très bon couscous servi par Emilie et Adrien de la cantine de Joséphine et un buffet de desserts magnifiques apportés par chacun de nous.

Nous avons repris des forces pour l’après midi qui a débuté en se rassemblant à la chapelle où nous avons déposé nos fleurs et chanté,

De retour dans nos salles pour un atelier créatif ; faire une ruche de l'avent, avec les 24 alvéoles et au cœur, un cadeau mystère à découvrir le 24 décembre !

Une messe à la chapelle nous a rassemblé une dernière fois pour célébrer cette journée. Nous avons accroché ou déposé nos ruches sur un arbre. Elles étaient toutes très belles,

Nous avons saisi que dans la création, on a le même rôle que l'abeille qui est créature de Dieu.

Que c'est une qualité d'être au service des autres, de devenir l'un des leur (on s'engage) et d'être accepté par ceux que l'on veut aider.

Qu'être comme l'abeille, c'est être disciple missionnaire,

Le rejet des migrants c'est un « pesticide », et il faut que notre ruche soit sans pesticide car les pesticides tuent.

Alors, butinons vers les fleurs de la patience, de l'humilité, de la douceur, du désintéressement, qui donne un miel pur

 

LA PLUS BELLE FLEUR A BUTINER
C’EST LA FLEUR DE LA PRIERE QUI DONNE
UN MIEL SANS PESTICIDES

 

L'équipe de rédaction de Solidarité Quartiers


Dieu et l'apiculteur.

Un jour, Dieu rencontra un apiculteur.

Il lui dit :
–        Bonjour mon bon. Sais-tu que nos activités sont très semblables ?
–        Certainement pas, dit l'apiculteur. Moi je fais du miel, toi tu veilles à la foi de tes fidèles.

Dieu lui dit :
–        Parle moi de ta ruche. Quand l'as-tu construite et comment fonctionne-t-elle ?
–        Eh bien...... un jour, j'ai décidé de mettre une ruche dans un champ pour y faire venir des abeilles et produire le meilleur miel qui soit.
–        Moi, dit Dieu, j'ai un jour décidé de créer la terre, pour y faire venir des hommes et préparer la venue de mon fils.

Et il ajouta :
–        Que s'est-il passé ensuite ?
–        Les abeilles cherchaient de la nourriture, pour elles et pour leur entourage. Elles sont allées vers les fleurs et ont trouvé en elles tout ce qu'il y avait de bien, de bon et de beau.

Dieu reprit la parole :
–        Moi aussi, j'ai envoyé les hommes chercher leur nourriture et ils ont trouvé ce qu 'il y avait de beau, de bon, de bien pour les autres.
–        Mais, reprit l'apiculteur, tous les hommes sont pareils. Moi, dans ma ruche, les abeilles ont chacun leur rôle.  Certaines nettoient la ruche, d'autres nourrissent les larves, d'autres construisent les alvéoles, d'autres encore veillent à ventiler la ruche pour lui garder une température  uniforme, certaines la défendent et les dernières butinent.
–        Bravo, dit Dieu. Tu sais, j'ai pris le modèle de ta ruche pour organiser la vie des hommes. Dans leurs métiers, ils se rendent utiles aux autres, mais surtout aussi dans leurs familles, ils nourrissent leurs enfants, s'occupent de leur éducation, leur apportent beaucoup de tendresse, et dans l'église chacun use de ses talents si petits soient-ils pour avoir une place que j'apprécie à sa juste mesure.

L'apiculteur voulut montrer que le tableau n'était pas toujours rose.
–        Mais ce n'est pas toujours facile. Autour de ma ruche, il y a des animaux nuisibles. Et puis les pesticides détériorent parfois tout le travail accompli.

Dieu dit :
–        Ce n'est pas toujours facile pour moi non plus. Les hommes, bien que libres, ne suivent pas toujours mon enseignement, et parfois, ils se nuisent les uns aux autres.
–        Ce qui est bon, en tous cas, reprit l'apiculteur, c'est que le vent, le soleil et la pluie aident mes abeilles à polliniser les fleurs
–        Comme l'Esprit-Saint aide les hommes à trouver ce qu'il y a de meilleur pour chacun.

L'apiculteur, finalement optimiste, déclara :
–        Ce qui est bien, pour un apiculteur comme moi, c'est ce qui sortira de la ruche, ce bon miel pour lequel j'ai consacré tout mon travail et que les abeilles, grâce à leur savoir-faire, leur organisation et leur ténacité vont préparer
-        Ce qui est bien, pour le Créateur, conclut Dieu, c'est que les hommes, par les efforts qu'ils se promettent de faire pour vivre en meilleure relation les uns avec les autres, comme les abeilles de ta ruche, vont préparer la venue de mon fils pour Noël. Tu vois bien, finalement, que nous faisons des choses bien semblables.

 

  1. En atelier, relire cette parabole de la ruche.
  2. Mettre en valeur les points communs
  3. Ma place dans la ruche. Comment je me sens dans la société, dans la famille, dans l 'église. Qu'est-ce que je peux faire et quel est mon rôle.
  4. Les nuisances. Qu'est-ce qui empêche le bon fonctionnement de ma ruche
  5.  Je butine. Sur quelles fleurs puis-je compter ? Quelle espérance pour Noël
  6.  Calendrier de l'Avent : 1 pensée, 1 défi apporté chaque jour dans mes alvéoles

 

Ci-dessous homélie du père Hervé Desprez et chant "Dans la grande ruche" de Yves Garbez

Article publié par Solidarité Quartier • Publié le Lundi 30 mars 2020 • 854 visites

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