Dimanche 21 Février.
Le désert. Un lieu beau et difficile.
Jésus y est tenté par Satan. Et moi ? Quelles sont mes tentations mauvaises ? Quels "Non" je peux dire à Satan, au mal, au Mauvais ? Je choisis quelque chose à quoi je vais renoncer aujourd'hui, dont je ne suis pas très fier.
Et puis, le désert, c'est beau aussi. On s'éloigne un peu, comme Jésus a fait pendant 40 jours, et on réfléchit au sens de sa vie.
Moi aussi je vais aller au désert. Ma chambre ? L'église ? Un coin de nature ? Je vais m'isoler 20 minutes pour me retrouver tout seul avec Dieu, loin de mon ordinateur, de mon ménage, de ma télé. Dieu, je suis maintenant avec Toi.
Lundi 22 Février.
La question "Qui suis-je pour vous ?" est capitale. Que représente Dieu dans ma vie ? Est-il un confident ? Une roue de secours ? Un être inaccessible ? Une oreille attentive ?
Je réfléchis et je trouve à Dieu une qualification qui me va bien.
Je me souviens aussi d'une récollection où on s'était posé la question ou d'un psaume que l'on avait lu.
Dieu, Tu es ma lumière, Tu es mon guide, Tu es mon phare, Tu es mon berger, Tu es mon soleil, Tu es mon bouclier, Tu es mon rocher.
Je trouve d'autres mots encore, et je m'arrête sur un : celui que je préfère. Je le savoure dans ma prière.
Mardi 23 Février.
Parfois, on ne sait pas trop quoi dire dans la prière. Les mots ne viennent pas, et puis Dieu est trop grand. Ce n'est pas de notre faute si on n'y arrive pas.
Parfois, on va chercher des prières toutes faites, dans des livrets, sur des sites. Ce que d'autres disent, ça fait écho en moi.
Parfois, on attrape les mots clefs ; "Pardon", "s'il te plaît", "merci", et là, ça vient, notre vie remonte à la surface, et on peut la confier à Dieu
Parfois encore, on peut prier avec le "Notre Père" et le "Je vous salue Marie". Mais pas machinalement nous dit Jésus. On s'arrête à chaque phrase pour louer Dieu, nous confier à lui, lui demander qu'il prenne soin de nous, qu'il nous pardonne et qu'il nous délivre du mal.
Dans ma journée, je vais essayer de prier avec ces 3 dernières façons, à 3 moments de la journée.
Mercredi 24 Février.
Dans ces moments de pandémie, on a vite fait de critiquer les autres, ceux qui ne respectent pas les gestes barrière, ceux qui se précipitent dans les magasins, ceux qui sont égoïstes, et on trouve que les gens souvent, ne sont pas sympas.
Or, à toute époque, il y a eu des sympa et des pas sympas.
Dieu a demandé à Jonas de convertir les gens de Ninive, une ville où les gens se comportaient mal. Au début il a dit non, et après, il y est allé.
Alors moi, plutôt que de critiquer, si je partais en mission ? Si je téléphonais à l'un, si j'allais voir l'autre, si je conseillais à mon voisin d'aller voir sa maman isolée, si je proposais à un jeune de faire des courses pour une vieille dame... La vie serait plus belle.
Elle sera plus belle parce que je vais le faire.
Jeudi 25 Février.
Je retiens 2 choses de cet évangile.
La Parole de Jésus : "Demandez, on vous donnera". J'aimerais demander à Dieu la richesse et le bonheur, mais je n'ai pas confiance dans ma prière.
Je peux lui demander d'être à côté de moi, de m'aider à chaque instant de ma vie. Je sens souvent qu'Il est là.
Mais cet évangile me dit aussi quelque chose d'essentiel : "Tout ce que vous voudriez que les autres fassent pour vous, faites-le pour eux". C'est à dire que si je suis généreux, si je pardonne, les autres seront généreux aussi, et me pardonneront.
Alors, j'essaie aujourd'hui un geste de générosité ? Rends-moi heureux, Seigneur, de le faire.
Vendredi 26 Février.
La colère, la médisance, les cachotteries, les insultes même, les petites trahisons, ça me connaît. Ça ne me rend pas heureux, mais j'ai du mal à faire marche arrière.
Et je Te parle Dieu, avec tout ce poids que j'ai sur la conscience.
Tu n'entres pas dans mon jeu. Tu me proposes la Réconciliation. Avec Toi, par la confession, mais surtout avec l'autre. Alors, si je regardais une minute celui ou celle avec qui j'ai eu un problème dernièrement, et si je faisais un geste envers lui, si j'allais le trouver....
Samedi 27 Février.
Oh là là, j'ai déjà trouvé hier que c'était dur de faire un geste de réconciliation avec quelqu'un. D'ailleurs, l'ai-je fait ?
Là, Dieu me demande plus : Aimez vos ennemis !
Mais Seigneur, lui là-bas, et elle, je ne peux pas les aimer, ils ont tous les défauts du monde et ils m'énervent singulièrement !
Oui, je pourrais rester dans mon petit cocon avec ceux que j'aime, mais Toi, Dieu, Tu me demandes d'aimer celui que je n'aime pas. Aide-moi d'abord à le supporter, puis à le comprendre, puis à reconnaître en lui un de tes enfants chéris.
Je réfléchis dans mon entourage à quelqu'un que je n'aime pas, et j'énonce ses qualités. Je le confie à Dieu.