Confinement quand tu nous tiens

                                                       Confinement quand tu nous tiens …


Le confinement fait de moi une personne très isolée, même s'il y a des personnes chez moi.
Je suis mis à l'écart, privé de tout. Aucune décence, gratitude, dignité.
Heureusement, que je peux me réfugier dans ma voiture devant chez moi, et que mon téléphone m'aide à
conserver des liens sociaux, spirituels virtuellement.
Je profite pour persévérer dans mes démarches professionnelles (chauffeur Poids lourds), pour travailler le
plus vite possible, permettant de sortir de cet univers pathogène.
Je ne suis pas tout seul, le Seigneur est présent.
                                                                                                                              Stéphane


De cette expérience d'épidémie générale ; des peurs que nous subissons... confinés "in fine" nous ne
sommes pas seuls : Un Autre marche à nos côtés.
                                                                                                                               Sr Cécile


Ce qui est dit un peu partout reflète bien des bribes que je perçois : les retrouvailles à 20h00 sur nos
balcons avec des applaudissements chaleureux, des bruits de casseroles et des morceaux de musique
entraînantes. Tout ceci comme pour se soutenir, se donner de l'entrain et de la force dans ce combat qui
nous échappe, et remercier les professionnels de santé.
C'est une cause juste que de reprendre goût à la valeur de la vie, à entrer en sympathie au travers de nos
saluts, dans nos questions du "comment ça va ?".
On a trop couru, on s'y est perdu parfois, en prétextant "je n'ai pas le temps", alors, maintenant que nous
sommes obligés d'avoir du temps, qu'en faisons-nous ? Un avant, un après ? Oui, il y aura.
Les oiseaux ont toujours chanté, mais nous les entendons mieux, nous les captons mieux. Les gens
continueront de parler, mais j'espère avec plus de mesure, plus de bonté dans la voix, plus de cœur dans
l'écoute. Revenir au bon, au bien, à l'essentiel et non le dérisoire : l'avoir, le paraître qui ne sont pour la
plupart du temps que facétie et pas utile, parfois pour sa propre condition humaine.
La Fête des voisins : je pense qu'elle peut avoir un autre impact cette année. Les groupes de partage : je
pense et j'espère que d'autres personnes s'impliqueront parce qu'ils ont découvert quelque chose d'autre
d'eux-mêmes et des autres. Sans l'autre, nous n'existons pas.
Le confinement a ceci de positif. Il ne faut pas l'oublier. Et nous avons cette chance que nos enfants soient
« épargnés », que nos anciens acceptent tant bien que mal, la séparation momentanée.
Il y aurait encore tant à dire...
                                                                                                                                                   Bénédicte


Que cette épidémie finisse et que nous en sortions changés, plus solidaires, plus respectueux de la
création, plus soucieux de la destination universelle des biens. Si nous sortons de nos maisons éclairées par
la lumière de Pâques, à la fin du confinement, nous pourrons faire jaillir nos Alléluias !
                                                                                                                                                   Claudine


Le confinement se passe bien, je démarre ma journée avec la messe à 7 heures le matin, en direct de
Rome. Je prends des notes et les paroles de Jésus je les note tous les jours sur un cahier.
                                                                                                                                                   Charline


« Confinement », un mot que je connaissais, mais que je n'utilisais jamais. Depuis que nous sommes
confinés, la vie n'est plus pareille, on doit rester à la maison. Bien sûr, on peut sortir très rarement avec sa
dérogation pour faire des commissions, aller à la pharmacie, ou aider des personnes vulnérables, mais
après il faut rentrer. Ces très rares moments où l'on peut prendre l'air, font énormément de bien. Après, il
faut s'occuper dans la maison, faire un peu de rangement, écouter les informations, pour connaître
l'évolution de la pandémie et espérer qu'ils trouvent un vaccin. Après les infos, une petite série ou un film
pour se déconnecter des mauvaises nouvelles, passer du temps devant l'ordinateur, Facebook, des petits
jeux pour réveiller mes neurones, pour avoir des nouvelles de la famille, de nos amis, leur téléphoner. Lire,
oui, là je ne peux pas dire que je n'ai pas le temps, se rendre compte que nous sommes tous dans le même
bateau et s'aider moralement. On se rend compte des choses négatives que l'on a vécu qui n'étaient
vraiment pas importantes et du coup, on relativise ; oui, on se plaint des fois vraiment pour rien. Plein de
personnes perdent la vie avec ce foutu virus, ça, c'est une vraie raison de s'inquiéter et d'être malheureux.
Tout est arrêté. Les offices religieux, les mouvements de la paroisse, la chorale des p'tits bonheurs, les
heures passées avec la famille, les sorties, les rencontres entre amis. Pas facile tout ça. Pour passer le
temps, il y a aussi les repas à préparer, la vaisselle, le ménage. Ah, j'allais oublier, la tonte de la pelouse,
pour aussi profiter du jardin, les visites des chats de la voisine, presque tous les jours. Et aussi les
rencontres avec les P’tits Bonheurs par l'intermédiaire de Messenger, pour chanter quelques chants de
notre répertoire avec Yves, notre Capellmeister , même si on doit faire deux séances car le nombre de
personnes est limité à 7,8.
Voilà voilà, que dire de plus, si une chose ; que dès que l'éradication de ce virus sera effective , je
regarderai d'un autre œil, ma future vie ; je profiterai de chaque instant , pour ne voir que le positif et
remercier Dieu pour le restant de notre vie terrestre. Je souhaite bon courage à tous, je prie pour les
défunts et les malades du monde entier. Fraternellement.
                                                                                                                                            Roger


Mes journées sont toujours bien rythmées, je ne change pas beaucoup ma façon de vivre.
Avec le confinement évidemment ça chamboule, mais pour en sortir, respectons les consignes. Aussi, le
téléphone est bien utile pour garder certains contacts avec ceux qui en ont besoin, internet pour les
autres. Quant à ce temps de Carême, je le vis différemment, dans la solitude ; j'ai la sensation d'être
beaucoup plus proche du Christ (à n'importe quel moment de ma journée il est près de moi...). C'est une
"épreuve" qui apportera j'espère beaucoup plus de solidarité partout dans le monde.....
                                                                                                                                           Laurette


Des magnifiques textes nous permettent de réfléchir sur nous-même aux difficultés que nous pouvons
avoir chacun et chacune…Pourra-t-on, quand tout cela sera fini avoir un regard différent sur ces
extraordinaires personnes qui nous sauvent tous les jours sans compter leur temps , leur fatigue et leur
dévouement quotidien
C'est là que l'on voit que l' être humain à des possibilités extraordinaires de force, à venir aider son
prochain.
Je ne peux pas faire grand-chose pour les autres , mais être en union de prière avec tous , du temps pour
prier, nous en avons
                                                                                                                                            Françoise

 

Bonjour à tous,
Mon témoignage en ce temps de confinement se résume dans la parole du psalmiste : psaume
123-8 qui déclare :"Notre secours est dans le nom du seigneur qui a fait le ciel et la terre".
Cette parole m'a permis d'apprivoiser mon confinement avec beaucoup de sérénité et de joie ;
malgré le nombre impressionnant de décès que nous pouvons tous constater à travers les
journaux télévisés tous les jours, et cette parole m'a permis de trouver la paix au milieu de tout
ce que chacun de nous peut trouver comme incompréhensible en ce moment. Ma prière a été
enrichie à travers tous ces évènements que nous traversons en étant élargie au monde entier
aux familles en deuil, à toutes ces personnes qui vivent l'angoisse au quotidien ne sachant plus
si elles vont retrouver leur travail à la fin du confinement, étant donné le manque à gagner sur
le plan économique, à tous ces nouveaux pauvres qui vont déferler dans la société. Mais mon
regard s'est beaucoup attardé sur le confinement dans les pays pauvres qui subissent encore
plus durement cette crise, car dans la plupart de ces pays pauvres il n'existe pas d'appuis
sociaux qui puissent aider les populations à amortir les chocs violents que peuvent représenter
pour elles le confinement, car la plupart d'entre elles vivent d’économies parallèles ou de
subsistance, ne vivant que du fruit de ce que leur rapporte leur gain au quotidien.
Mais au milieu de tous ces questionnements, j'ai trouvé la réponse dans la parole de
Dieu, qui me permet de comprendre que ce qui impossible aux hommes est possible à Dieu et
que c'est lui seul qui pourra restaurer toutes ces blessures que le monde traverse. Ce temps m'a
aussi permis de me retrouver dans l'essentiel par la fréquentation plus assidue à la lecture et à
l'écoute de la parole de Dieu, tout en me disant que Dieu est présent en toutes choses. Suivre
la messe à la télévision les dimanches ou alors certains matins en direct à travers K.T.O, la
télévision catholique m'a permis d'être unie à l'église corps du Christ, et m'a permis de
découvrir la chance que nous avons quand nous pouvons assister physiquement à la messe. Je
pense que le déconfinement sera le moment pour apprécier plus la messe et la rencontre avec
l'autre. Dans la vie familiale, le confinement m'a permis de vivre beaucoup plus mes relations
de couple dans plus d'écoute et de compréhension, et m'a permis de grandir en amour ainsi
que dans mon entourage. Cette pandémie m'a révélé comment les hommes étaient liés les uns
aux autres, étant donné la violence par laquelle ce virus sévit dans tous les pays à la fois, et
m'a permis de comprendre que nous devons prendre soin les uns des autres par nos actes au
quotidien. Et ceci m'a permis de comprendre encore mieux l'exhortation apostolique du Pape
François "Laudato si" sur la préservation de notre maison commune qu'est la terre ; je pense
que le déconfinement sera pour chacun de nous un nouveau départ pour pouvoir vivre en
véritables enfants de Dieu crée pour aimer.

Merci Frieda.

INFO SAINT VINCENT SPECIAL COVID 19
Interview de nos trois sœurs confinées
Que signifie pour vous ce mot confinement ?

C’est la guerre ! Les magasins d’alimentation sont dévalisés et c’est chacun pour soi. Les gens pensent d’abord aux réserves pour manger. Mais, comme le paralytique de la piscine de Bethzatha : le pauvre qui n’a pas d’argent, le vieillard qui se déplace lentement, le handicapé qui avance difficilement, ils arrivent lorsque les rayons sont vides.

Confinement ! Si les étals sont dévalisés il n’y a plus rien pour les banques alimentaires, restaurants du cœur, et autre, alors de quoi les gens de la rue vont-ils pouvoir vivre ?

Apparemment ce n’est pas simplement vous qui êtes concernées ?

Les pauvres sont toujours là et viennent chercher à manger ; mais attention ils ne respectent pas les gestes barrières : ils n’ont rien pour se laver les mains, ils ne portent pas de masque (déjà qu’il n’y en a pas pour les soignants !) Ils ne se tiennent pas à un mètre de distance. Au moment de la distribution d’un pauvre sandwich, par peur de la contamination on tend les bras pour passer le morceau de pain à travers la barrière métallique ! « Jésus prit du pain, le rompit et le donna à ses disciples » : il n’est pas dit qu’il l’a tendu de loin…Est-ce que le pauvre peut sentir la chaleur du geste ?

Comment vis-tu cela Paulette ?

Les premiers jours, munie de mon autorisation dérogatoire je continue d’aller à « Midi-Partage ». Je suis bouleversée de voir le traitement réservé à la misère de la rue. Aucune chaleur humaine. Pas de possibilité de les faire manger dans une pièce, à l’abri.

Tant de choses ne sont pas distribuées et Evelyne, Henri, Françoise, Brigitte ont faim aussi. Certes ils ont un toit mais ne peuvent se déplacer seuls. Ce morceau de pain est tellement bon avec une tranche de jambon, un peu de pâté, parfois une crème dessert.

J’ai cru comprendre que vous pensiez à d’autres !

Il y a ceux qui sont « cachés Un jeune étudiant qui prépare un master, les parents sont au bled et envoient juste ce qu’il faut pour payer le loyer. Il n’a rien à manger. Le resto U est fermé. Midi Partage est fermé. Il ne peut plus faire sa lessive. Caroline se rend compte qu’elle ne le voit plus. Elle envoie Paulette chez lui. Le pauvre l’accueille les larmes aux yeux. Il va pouvoir manger un peu. Elle donne quelques euros pour le Lavomatic.

-Moi je pense à un jeune de la paroisse….Il pourrait bien être chez lui, au chaud, mais voilà, sa compagne en a fait son souffre-douleur, alors il est relégué dans un réduit. Pas d’accès à la douche, ni à la cuisine. La journée il reste dans sa voiture. Il frappe à toutes les portes pour trouver du travail mais tout est fermé :

Chaque fois que cela est possible on l’appelle pour lui donner à manger. En paroisse un roulement est institué pour lui téléphoner chaque jour afin que ce temps lui soit moins difficile à vivre.

Donc pour vous le confinement entraine des obligations !

Les gens, s’ils sont chez eux et ont besoin d’un secours moral ou spirituel. Quelle rubrique cocher sur l’attestation de déplacement dérogatoire ?
C’est ainsi que, respectant les consignes de précaution, Paulette coche : déplacements pour motif familial impérieux, pour l’assistance aux personnes vulnérables ou la garde d’enfants ».

Nadine : A un monsieur de 90 ans les médecins annoncent l’arrêt des dialyses. Il lui resterait une semaine à vivre. Très lucide sur ce choix il se prépare à la mort sereinement, entouré de sa famille, avec Paulette, ils vivent un temps de prière très fervent. La paix est entrée dans la maison.

 Et ce mot confinement, comment le vivez-vous en communauté ?

Anne Marie : En communauté que faire sinon prier, prier davantage. La messe de notre Pape François est d’une grande force pour démarrer la journée. La prière du chapelet à Lourdes nous unit à tous les malades et pèlerins qui auraient dû être sur place et que Covid 19 a maintenu chez eux ! Les Laudes et les Vêpres en union avec les Fils de la charité et des paroissiens(nes).

Nadine : Chacune selon son charisme trouve son emploi.

Anne Marie, en bonne maitresse de maison range les placards…En bonne couturière elle fabrique des masques (solidarité oblige) dans un drap donné par les Fils de la Charité car eux aussi ont fait des rangements chez eux et dans du tissu donné par l’épicière !!!

Et les commandes pleuvent pour la chorale, pour les démunis du quartier….
Nadine fait le lien dans la paroisse : les prêtres envoient homélies et méditations qu’elle adresse ensuite aux quelques 70 paroissiens dont elle a les adresses. Et pour certains qui n’ont pas internet nous leur déposons dans leur boite aux lettres.
Par des dons, en nature ou en espèces des personnes de la paroisse nous aident à répondre aux personnes en précarité et nous les en remercions.

Propos recueillis par Bernard auprès des sœurs Anne-Marie, Paulette et Nadine.

P.S. Depuis cette interview Paulette signale qu’à « Midi Partage » entre 400 et 600 repas sont préparés par les salariés de cette association. Ils sont distribués dans les foyers des personnes en grande précarité qui viennent de la rue, sans papiers…. à valenciennes et les environs.

 

P’TITS BONHEURS DU CONFINEMENT

 

 Sur son dessin, Jenna avait écrit "Le soleil, c'est la lumière, les fleurs c'est la vie et les cœurs, c'est
l'Amour !".« Nous ne pouvions qu'adhérer et la suivre ! » dit Emmanuel le Directeur de Jean-Paul 2
de Denain


1ère étape : 100 dessins que des enfants ont dessinés, à la suite du dessin et de l’idée d’une élève, Jenna en
CE1, relayée par enseignants et directeur et qu’ils ont envoyés aux soignants du Centre hospitalier de
Denain. Ils ont été apportés par Pierre- Marie l’aumônier catholique de l’hôpital. L’accueil a été très bon
dit-il. La chargée de communication du CH l’a prévenu qu’elle avait transmis les dessins des enfants de
Jean-Paul II à l’ensemble du personnel via intranet.
Au milieu de toutes ces couleurs et l’imagination des enfants quelques beaux messages :
« Soyez forts et combattez le coronavirus »
« Merci pour tout ce que vous avons fait »
« Prenez soin de vous, nous prions pour vous »
« On va s’en sortir sans sortir »


2ème étape : le directeur remet ça. IL écrit aux parents, enseignants et élèves : « Les Ehpads sont fortement
touchés. Des mamies et des papis « partent » sans être accompagnés de leur famille… J’aime à croire que
les dessins de vos enfants leur apportent du réconfort et la chaleur humaine qu’ils méritent… C’est peu mais
c’est beaucoup. Merci !
Le courage, d’une autre façon, anime aussi tous ceux que « nous ne voyons pas habituellement » : la
boulangère, les livreurs, les hôtesses de caisses, les éboueurs…
Cette semaine, j’encourage les enfants à leur faire un dessin avec le message « merci d’être là pour nous ! ».
Vous pourrez déposer votre message lors d’un de vos rares déplacements…
Pour ma part, ma poubelle portera mes remerciements aux personnes qui s’occupent des déchets de la
maison… Ceci peut paraître désuet. C’est vrai. Mais n’est-il pas temps de faire attention à chacun d’entre
nous et pour toujours ?


D’autres belles histoires :


-Lors des funérailles d’Angella à Denain (pendant la période du Coronavirus) sa famille a rappelé son
formidable optimisme, sa bonne humeur, son franc parler et son service de l’Eglise tout au long de sa vie
aux mariages, aux baptêmes, aux messes. « Elle s'est beaucoup donnée ! On a passé de superbes moments
à rire ensemble en réunion ».


« Elle portait Camera ; un jour, en voulant gérer les rues servies et les rues oubliées, je lui avais demandé
jusqu'où elle allait dans sa longue rue, Elle avait fait cette réponse magnifique mais ingérable : "Quand je
n'en ai plus, je m'arrête !"


-"JE ME SENS IMPORTANT" C'est la déclaration d'un Monsieur très âgé, confiné chez lui, et qui reçoit, tout
surpris, la visite de bénévoles lui apportant un colis alimentaire.


-Merci Joseph et Christophe pour la messe de Pâques. Je n’ai jamais vécu une fête de Pâques aussi
intensément. C’est ma fille qui m’a dit que la messe allait passer sur Facebook. ET elle m’a aidé à me
connecter. Je peux suivre aussi maintenant le chapelet à Lourdes. C’est ma voisine qui m’a expliqué
comment je pouvais l’avoir sur ma télé. Et cette voisine on fait de plus en plus de choses ensemble, et c’est
ma fille qui fait ses courses.

-Faut-il en rire ? c’est plutôt malheureux… Dès que des familles ont eu un peu d’argent
il était nécessaire d’acheter une imprimante pour le travail scolaire à la maison.
Plusieurs se sont précipitées à la grande surface de la ville pour acheter celle qui était
la moins chère. Une bonne affaire ! Sauf que, devant le nombre important vendu de la
même imprimante, il n’y avait plus quelque temps plus tard possibilité d’acheter
d’encre compatible avec l’imprimante.


- (Une maman Zet exprime) : depuis le début du confinement c’est trop dur. 4 enfants
de 4 niveaux scolaires différents ; on s’arrache le portable, et il faut tout recopier à la
main. Dès qu’on a la prime Macron on va acheter un ordinateur.


- Georgette a continué de fleurir chaque samedi l’église de Wallers, « parce que c’est
dimanche, et qu’il faut garder le moral ». Belle constance ! Le Seigneur et quelques
personnes, notamment les funérailles, en profitent.

- Mailan en club Ace, depuis le début du confinement, lit plusieurs fois par jour le Livre
qu’il a reçu quelques jours avant le début du confinement : quand il a fait sa retraite de
première communion il a reçu le Nouveau Testament illustré ; et sa maman n’en
revient pas. Il ne lisait jamais avant et il était toujours en mouvement. Depuis qu’il lit
son Livre il est plus calme, et il en est passionné. Raconte son catéchiste Jean-Michel.

- Nous réalisons le privilège qui est le nôtre d'être confinés dans de bonnes conditions :
petit jardin, quartier calme...et même trop calme habituellement à cause de cette
avenue qui n'est qu'une zone de passage sans liens entre les résidents. Et voilà que le
Covid 19 va peut-être changer des choses ; Depuis 3 semaines maintenant nous nous
sommes mis à nos fenêtres pour participer aux applaudissements reconnaissants à tous
les soignants ainsi qu'à tous les travailleurs qui permettent que la vie ne s'arrête pas
grâce à leurs services. C'est ainsi que 9 portes ou fenêtres se sont ouvertes: on se salue,
on échange quelques nouvelles, on risque la transmission à certains de la belle homélie
d’un prêtre pour le 5ème dimanche de carême mais qui a vocation pour tous les temps
'' Et après ''. Il y aura peut-être une première fête des voisins...enfin une vie plus tout à
fait comme avant. Nous sommes loin de la solidarité magnifique déployée dans
certains quartiers populaires, mais enfin il faut un début à tout.
Jean-François, Diacre

- Dans la cité un DJ joue les vendredis soir

- On se donne des rendez-vous par messenger pour un visio-apéro régulièrement. On a appellé Christophe D. 


=> Et vous ? quelle est la vôtre ? vous pouvez me transmettre dhaussy.nadege@laposte.net

Article publié par Solidarité Quartier • Publié le Lundi 20 avril 2020 • 2143 visites

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